Lot n° 162
Estimation :
150 - 180
EUR
[Caroline BRANCHU (1778-1850)] - Lot 162
[Caroline BRANCHU (1778-1850)]
Cantatrice. Ce fut la première « Diva ». Elle aurait été la maîtresse de Napoléon. Ensemble de 19 lettres (28p in-8 plus pages d'adresse) à elle adressées. Correspondance familiale. Après ses adieux à la scène en 1826, Caroline, veuve, eut une liaison passionnée avec Perquin de Gembloux. Leur séparation l'affecta et elle se retira quelques temps à Orléans. C'est dans cette retraite que ses cousines Brocard lui écrivent [la mère de Caroline, Marie-Madeleine, était née Brocard]. Ces affectueuses missives du clan Brocard (on semble vivre entre femmes : Caroline, Laure, Georgette) donnent des nouvelles de Paris, de réunions de famille etc. Georgette suit des études de musique que Caroline encourage et conseille. Elle a été entendue par Zimmermann, qui lui a fait travailler une sonate de Clémenti. Georgette a eu un premier accessit puis annonce ensuite triomphalement qu'elle vient de remporter le premier prix de solfège à l'unanimité (« Monsieur Cherubini contre son ordinaire a été assez gracieux pour moi »). En janvier 1841, Georgette s'étonne : « pour quelle raison nous ne t'avons pas vue à la cérémonie de l'Empereur » [Le retour des Cendres] : « puisque toutes les personnes qui avaient été à la chapelle de l'Empereur devaient chanter à sa messe ». En 1846, il semble qu'un article indélicat ait alerté tout le monde sur la santé de Caroline. Heureusement, une lettre d'elle vint démentir. Tous et toutes ont pleuré. « Tu aurais vu combien tu es aimée. Tous les musiciens de l'Opéra nous ont prouvé leur attachement. Il n'y a pas jusqu'à Bordogni [Marco Bordogni (1789-1856)] qui en apprenant le contraire de ce vilain article en a pleuré de plaisir ». Il est souvent question dans ces lettres de Paméla, la fille de Caroline. On trouve dans cette correspondance également des lettres de Suzanne Brocard [1798-1855], Actrice de la Comédie Française, également cousine de Caroline Branchu. Au sujet d'une invitation, elle dit que ses répétitions l'ont fait négliger ses toilettes de v
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