Charles GOUNOD [1818-1893] - Lot 145

Lot 145
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Estimation :
1800 - 2500 EUR
Charles GOUNOD [1818-1893] - Lot 145
Charles GOUNOD [1818-1893] Compositeur. Ensemble de 8 lettres aut. sign. totalisant 22p in-8 à Ernest LEGOUVE d'août 1863 à octobre 1872, de Saint-Cloud, Montretout, Morainville et Londres, au sujet de la mise en musique du livret de son correspondant « Les Deux Reines ». En août 1863, il est débordé, ayant « une continuelle crainte de n'avoir pas fini ses 2 premiers actes comme Carvalho lui a demandé [il travaille à sa future « Mireille »]. Il est rassuré par la santé de « Faust » à l'étranger. En septembre 1864, il annonce qu'il vient de trouver enfin « notre grande scène de l'Interdit ». « L'unité m'en a donné du mal, vous savez que je ne tiens rien quand je ne tiens pas l'unité de conception sous laquelle se rassemble toute la variété d'un morceau de musique quel qu'il soit [...] Je suis parvenu à faire rentrer dans l'allure générale de mon morceau jusqu'à la marche funèbre de mes petits orphelins sans qu'elle cesse pour cela de paraître lente ». Il va cependant devoir mettre en parenthèse ce travail pour se consacrer à un remaniement de « Mireille » que Carvalho veut reprendre en 3 actes : « Je rajoute un Duo au dernier acte pour Vincent et Mireille. Nous supprimons les choeurs des moissonneurs, ce qui modifie tout à fait la disposition du dernier acte ». Quant à « Faust », la reprise avec Michot a été superbe : « salle comble ». En octobre 1864, il annonce que « Mireille » est « retapée » en trois actes. Il reprend donc « Les Deux Reines » et demande à Legouvé des coupures : « en musique c'est bien long, allez ! ». En février 1865, il est question des interprètes : de Mademoiselle Agar ou Madame Ristori. Il va organiser chez lui une séance avec des choristes de l'opéra pour voir ce que cela donnera. « Si cela va je leur demanderai une autre séance avec Saint-Saëns et Bizet ». En novembre 1866, à la demande de la Société des Concerts, il a proposé de donner « la scène de l'Interdit de nos Deux reines » : « il me semble qu'à titre de morceau inédit et comme étoffe de sonorité, notre scène
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